Bonjour,
Voici donc l'avant-dernier chapitre de la religion avant la venue des Flymths. Comme d'habitude, si vous avez des questions et autres modifications...
Et comme d'habitude, une explication à la fin :-)
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Un souffle d'air chaud sur sa nuque fit frissonner Tori, naine de son état. Femme d'une quarantaine d'années, elle travaillait à la mine depuis ses vingt-deux ans et adorait ce métier.
Contrairement aux orcs ou même aux humains, la place de la femme était presque égale à celui de l'homme. Les nains même s'ils rechignaient aux tâches ménagères avaient depuis longtemps accepté la venue de leur équivalent féminin dans diverses métiers comme le minage, la politique et même le délicat métier de garde.
Pour cela, Tori était heureuse de pouvoir piocher, pelleter dans sa galerie. Ayant réussi à décrocher ce boyau pour un prix assez modique, elle espérait trouver fer, argent, or mais surtout des pierres précieuses comme le diamant. Godir, son mari, serait un peu jaloux au début mais le connaissant, elle savait qu'il irait raconter l'exploit de son épouse dans tous les bars de la ville. Animée d'un regain de force du fait de son amour, elle tapa d'un coup de pioche plus puissant sur la paroi qui s'effondra.
Emportée par son élan, elle tomba lourdement sur le ventre tout en lâchant son outil. Un peu étourdie et surprise, elle se releva tout en observant l'endroit qu'elle avait découvert par hasard. Malgré une faculté physique de la race naine pour voir dans les milieux les plus sombres, Tori ne pouvait discerner à plus d'un mètre devant elle et fouilla donc dans sa besace à la recherche de son briquet à amadou pour allumer une torche. L'acier contre la pierre à briquet produisit rapidement une étincelle qui enflamma l'amadou, Tori souffla dessus pour attiser le feu et prit la torche qu'elle plaça à côté. Celle-ci s'alluma et la visibilité de la naine s'en trouva décuplée.
L'aspect et la forme de la pièce troublèrent la quadragénaire. Les murs ressemblaient à de la pierre mais au toucher, ils s’avéraient extrêmement lisses sans aucune rugosité, seuls des rainures parfaitement droites et horizontales par rapport au sol brisaient cette perfection.La pièce était ronde et n'ouvrait que sur un long couloir dont la naine ne voyait pas la fin. Téméraire comme son peuple l'était depuis des générations, elle déposa son sac à dos à l'entrée et s'y engouffra torche à la main.
Une centaine de mètres plus loin, un cliquetis se fit entendre. D'abord peu audible puis de plus en fort fort et insistant. En s'approchant du bruit, Tori discerna comme l'encadrement d'une porte mais ne trouva aucune poignée, ni aucun mécanisme connu d'ouverture. Seule une forme rectangulaire dépassait du mur et verticalement, une rainure de dix à quinze centimètres la fendait. Il n'y avait d'espace que pour passer une feuille ou un tissu très fin mais dans quel but. Peut-être était-ce liée à cette étrange lueur verte et ronde qui clignotait toutes les secondes ? N'osant frapper, Tori continua son chemin, abandonnant le bruit de cliquetis derrière la porte condamnée. Plusieurs mètres plus tard, elle distingua un autre panneau d'ouverture cette fois entrebâillé.
Tori remarqua que la porte s'enfonçait dans le mur comme s'il glissait à l'intérieur. L'ouverture était trop petite pour qu'elle puisse s'y faufiler et elle dut forcer sur le montant métallique qui grinça comme un rouage rouillé. Sitôt fait, la naine tendit la torche dans la pièce et distingua de grosses machineries qui ressemblaient à ceux de son peuple sauf que des lueurs vertes, bleues et rouges clignotaient sur des panneaux.
L'endroit froid, vide était oppressant mais Tori y pénétra. Pas à pas, elle se rapprocha de l'énorme élément qui émettait de la lumière. Elle constata la présence de boutons rectangulaires portant tous sur leur dessus des lettres dont elle ignorait la langue. Est-ce la curiosité qui l'emporta ? Toujours est-il qu'elle appuya sur la plus grosse et un bruit strident provenant du bloc à ses côtés la fit sursauter. Devant elle, une image venait d'apparaître avec plusieurs lignes de textes dont elle ignorait toujours la signification.
Le texte continuait toujours à défiler lorsqu'une autre lumière s'alluma soudainement derrière elle. Détournant la tête du panneau lumineux, elle analysa la nouvelle découverte. Un tube en verre d'un diamètre d'une roue de carrosse contenait un homme ou plutôt un être en armure. S'approchant peu à peu, elle remarqua que celui qu'elle prenait pour un humain était complètement fait de métal et ne portait pas d'armure. Il s'agissait d'un bipède en fer ou en acier, ses pieds possédaient des griffes aussi longues que celles des loups et son bras gauche se finissait comme un tuyau creux. Le visage de la créature semblable à celui d'un squelette humain ou elfe ne bénéficiait pas d'oreilles, ni de lèvres...pas de peau, pas de poil...rien de commun avec les races que Tori connaissait.
Aussi subitement que le panneau s'était éclairé, le tube en verre s'enfonça dans le sol laissant la naine face à face avec la créature métallique. Maintenant apeurée, Tori recula mais la porte derrière elle se ferma laissant échapper deux bruits sonores rapides. Ayant accouru vers elle, Tori tambourina et tenta de la rouvrir en tirant de toutes ses forces mais celle-ci ne bougea pas d'un pouce.
Désespérée, Tori se retourna et se figea de stupeur. La créature était devant elle, le bras gauche tendu et dirigeant le tube creux vers la tête de la naine. Une déflagration résonna dans les tunnels de l'étrange structure pour atteindre et mourir jusqu'à la paroi de pierre où gisait le sac à dos de Tori.
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Trois cent années s'étaient écoulées depuis la mort du dernier Yuan-ti et l'évolution avait amené les humains, orcs, elfes, nains et kenders à découvrir de nouvelles technologies et magies grâce aux ruines des reptiles.
Débutant un âge se rapportant au Moyen-âge, les orcs avaient conquis de nombreux territoires les désignant comme les maîtres du monde, les nains et elfes avaient conclu un pacte d'alliance et vivaient en parfaite harmonie dans une fin d'Antiquité. Enfin les humains finissaient l'âge de fer et amorçaient le prochain avec une certaine appréhension.
Quelques batailles et guerres étaient inévitables pour eux car ils devaient conserver leur principal territoire contre les différentes races. Seule la magie qui faisait défaut aux Orcs permettait aux humains de tirer leur épingle du jeu et de s'en sortir avec plus ou moins de réussite.
Loin des tumultes et des fracas des armes, Atulg, agriculteur orc de soixante-dix années, se promenait dans la forêt qui jouxtait le village. Il avait pris l'habitude après le travail des champs le matin de profiter de la pénombre et de la fraîcheur de la nature l'après-midi.
Dès son plus jeune âge, il avait consacré sa vie au service dans l'armée et s'était battu sur plusieurs fronts remportant des victoires mais subissant aussi des défaites lorsqu'il devait faire face à des mages elfes ou humains.
Grommelant, il frotta sa jambe droite douloureuse. Sa vieille blessure le relançait lorsqu'il se remémorait le sort de boule givre qui l'avait atteint à la cuisse. Il n'avait du son salut qu'à son instinct qui l'avait poussé à se jeter corps et âme dans une mare proche.
La magie avait cessé et Atulg avait pu s'en sortir presque intact contrairement à ses compagnons d'infortune qui n'étaient plus que des statues de glace. Cependant il garda durant toute sa vie une jambe raide ce qui l'obligea à se retirer du combat.
Les premiers temps, il vécut cela comme une honte si profonde qu'il voulut se donner la mort mais l'amour d'une orque et la naissance d'un fils lui permirent de prendre du recul. La vie de simple fermier comme les parents de sa femme finit par lui procurer du plaisir. Pouvant satisfaire à ses obligations de père de famille, il avait plus d'argent que la moyenne des soldats et des officiers. Les années passèrent, les trois enfants quittèrent le domaine familiale pour se forger une vie puis le couple commença à vieillir paisiblement et connurent joie et bonheur lors de la naissance de leurs petits-enfants.
Atulg était un grand-père comblé, se frottant encore une fois la cuisse, il continua sa marche à l'intérieur de la forêt. Ses souvenirs affluant, il remarqua un peu tard du silence pesant autour de lui.
D'habitude, le gazouillis des oiseaux et le craquement des branches sous le poids des mammifères résonnaient comme une ambiance paisible pour un orc souhaitant se relaxer mais tout avait disparu.
Même l'odeur si familière de la nature avait laissé place à quelque chose d'inconnu. Levant son nez, Atulg huma et ne reconnut pas cette senteur. Cela ressemblait à un effluve mêlant un sort magique et une odeur cuivrée. Picotant l'intérieur de ses narines, l'orc éternua et se frotta le nez du revers de sa main.
Intrigué par cette anomalie, le vieux paysan continua sa route. En tant qu'ancien soldat et homme, il ne pouvait se résoudre à retourner se plaindre au village comme une donzelle. S'enfonçant de plus en plus profondément dans les bois, il remarqua avec une certaine appréhension l'apparition d 'une brume de quelques centimètres de haut. Ne dépassant par le talon de ses bottes, il n'y prêta guère attention pourtant sans qu'il le remarque ce phénomène grignotait le cuir de ses chaussures.
Ayant fait deux à trois cent mètres, Atulg s'arrêta devant la fondation d'une énorme cheminée ayant éventrée la terre. Entièrement métallique, des petits tuyaux à sa base déversaient à flots constants cette vapeur orangée tandis que des humains en armure effectuaient des actions mystérieuses voir douteuses sur des machineries de nature naine.
-Hé ! Vous les humains ! Que faites-vous ici ! Hurla Atulg se dirigeant vers les trois hommes en armure.
Ces derniers continuèrent à travailler et la question de l'orc demeura sans réponse. Furieux de cette insolence, l'orc fonça sur l'un d'eux et le prenant par l'épaule le força à se retourner pour lui faire face.
Ce qu'il prenait pour un homme en armure se retourna et la surprise d'Altug fut si grande qu'il fit un pas en arrière.
-Mais...qu'est-ce que...
Sentant une brûlure au niveau de ses pieds, son regard se baissa spontanément vers l'endroit de sa douleur. Le sang suintait de ses bottes, il sentait sa chair qui fondait et malheureusement utilisa ses mains pour tenter de retirer ses bottes. La brume acide ravagea ses paumes mais aucun son ne sortit de la gorge du vieil orc. La main mécanique de la créature métallique avait broyé son larynx, quelques secondes plus tard, le corps sans vie d'Altug était projeté contre le tronc d'un arbre.
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Un mois après cet événement, d'autres cheminées métalliques sortirent de terre libérant cette vapeur acide et ces créatures tout en acier. De par le monde, les orcs, humains, elfes, nains et kenders durent faire face à un ennemi muet mais d'une puissance non égalable.
Doté d'un instrument à son bras gauche pouvant lancer des projectiles plus loin et plus rapidement que les arcs ou arbalètes, les êtres vivants furent décontenancés les premiers jours puis totalement démoralisés lorsqu'ils constatèrent que ces « automates » ne craignaient pas la douleur et pouvaient ressouder leurs membres même s'ils venaient d'autres individus.
Aucun élément y compris le feu et l'eau ne parvenait à ralentir leur progression, pire encore, les mages perdaient temporairement leur essence astrale lorsqu'ils s'approchaient de ces créatures.
Ce qui intriguaient les dirigeants des civilisations, autre que la nature de ces monstres de métal, c'était leur but inexplicable. Les créatures ravageaient ville et village, détruisaient tous les êtres vivants puis s'en allaient sans s'occuper des richesses, sans prendre possession des terres tels des nuées de criquets dévorant les cultures et les champs.
Les premiers temps, les Dieux furent tout aussi embarrassés par l'apparition soudaine des créatures mais ils laissèrent faire. Après tout, les mortels devaient se montrer digne des pouvoirs et des dons qu'ils leur concédaient. Puis les défaites s'accumulant pour la totalité des êtres vivants face aux monstres de métal, les Dieux se rendirent à l'évidence que leurs protégés étaient tout bonnement sans défense.
Descendant sur terre pour mener la charge, les divinités se rendirent compte très rapidement qu'eux aussi n'étaient pas de taille. Au début, ils parvenaient à détruire facilement les créatures métalliques qui avaient le même gabarit que leurs créations mais lorsque le sol s'éventra libérant des cheminées gigantesques contenant des monstres de la même carrure que les dieux, l'assurance de la victoire s'émietta tel un château de sable dans l'océan.
Venezir fut la première à chuter. Transpercée par les projectiles des tubes creux, la déesse si énergique, si passionnée tomba à genoux et périt dans les bras de son amant éploré. Pendant que Dragain jouait du marteau tant bien que mal et que Kyhanteüs usait de la force de la nature pour repousser le flot métallique incessant, Otema psalmodiait une série de sorts de sphère de magma pour tenter de le faire fondre, en vain.
Lleyobeos fut le second. Dieu du voyage mais aussi le plus rapide, il ne put éviter les tirs de précision des tubes creux. A nouveau, une divinité chuta et les cris de désespoir des civils firent frémir les courageux des soldats.
La situation empirait et rien ne pouvait plus faire face aux monstres de métal lorsqu'une forte explosion retentit à travers tous les continents et océans. Levant la tête vers le ciel, dieux, humains, orcs, nains, elfes, kenders, animaux et même les créatures de métal virent une énorme sphère lumineuse s'approcher et fendre les cieux. Le flamboiement était tel que tous fermèrent les yeux et se les protégèrent avec leurs mains.
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Otema s'éveilla en sursaut. Que lui était-il arrivé ? Que s'était-il passé ?
Se relevant, il constata la disparition de la sphère incandescente et surtout la tombée de la nuit. La lune était à son zénith. Observant les alentours, il prit conscience de la présence des races qu'ils connaissait et d'autres dont il ignorait l'existence. De même en scrutant l'horizon, il ne vit nulle trace des créatures de métal.
-Que nous est-il arrivé, mon frère ? Questionna Dragain
-Je..je l'ignore. Je sens que nous avons perdu beaucoup des nôtres. Répondit Otema.
Petit à petit, les dieux et déesses restent se rassemblèrent : Sélissandre, Kyhanteüs et Beoffroy. Ainsi avec la mort de Venezir et Lleyobeos, Nim et Cletna avaient cessé d'exister quand à Zeminn, il ne s'était pas montré.
-Je sens comme un changement en moi. Déclara Sélissandre.
-Oui, je l'ai senti moi aussi, Répondit Kyhanteüs.
Toutes et tous acquiescèrent, leur portfolio, leurs pouvoirs avaient augmenté. Sélissandre distinguait chaque battement de cœur humain, Kyhanteüs ceux des elfes et kenders, Dragain ceux des nains et Beoffroy ceux des Orcs. Otema indiqua qu'il sentait la pulsation du voile magique mais garda le silence sur les êtres qu'il ressentait. Quelle aurait été la réaction de ses frères et sœurs s'il avait révélé qu'il percevait leurs propres cœurs ?
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Le monde avait changé face à cet inexplicable phénomène, les dieux d'abord puis les races.
Les orcs avaient perdu de leurs effectifs mais d'autres créatures s'étaient joints à eux. Dotés d'un corps musculeux et d'une tête de taureau, les Minotaures avaient fait leur apparition sur cette planète. Beoffroy, dieu du feu, des guerres et du meurtre, avait pris cette race sous sa coupe. La tristesse de la perte de sa bien-aimée, se transforma en colère de n'avoir pu la sauver et celle-ci pulsa à travers ceux et celles qui le servait : Orcs et Minotaures.
Dragain, dieu de la roche et de la forge, avait réussi à sauvegarder l'espèce naine et les pertes étaient presque minimes. Protégés par la montagne, les nains continuèrent à vaquer à leurs occupations. Les galeries menant aux installations des créatures métalliques ayant été englouties par le magma, aucun nain n'apprit leurs existences.
Kyhanteüs, Dieu de la flore et des arts, mit du temps à guérir la planète de la destruction de la flore. Deux années pleines furent nécessaires pour qu'elle retrouve tout sa splendeur. Quand à la capitale elfique, elle embellit jusqu'à devenir la plus majestueuse des quatre cités. Délaissant la guerre, la technologie, les elfes devinrent les maîtres de la magie.
Paradoxalement, Sélissandre devint déesse de l'eau, des voyages et de la technologie. Éduquant les humains, ces derniers profitèrent de ses nouveaux pouvoirs pour se hisser toujours plus haut parmi les civilisations. Près d'une centaine d'années plus tard, une race de minuscules créatures, qui apparut en même temps que les minotaures, utilisa cette technologie pour créer des armes semblables aux tubes creux des monstres métalliques. Les gnomes découvrirent la poudre noire, son exploitation avec les fusils et canon serait déterminante et causerait le plus grand massacre inter-espèces.
Otema s'exila sur la plus haute montagne où il construisit un immense palais où il s'enferma. Sélissandre et Kyhanteüs essayèrent de le contacter mais la porte demeurait close. Ainsi les races des mortels oublièrent jusqu'à l'existence de ce Dieu qui ne répondait plus aux prières.
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Quelque part dans une autre dimension :
-Tout s'est bien passé finalement. Dit Zeminn
-Tu as eu tes morts et moi ce que je voulais. Dit son interlocuteur
-Justement je ne comprends pas tes motivations. Serait-ce trop te demander si tu...
-Oui.
-Soit ! Conclut Zeminn. Au plaisir, mon frère.
Regagnant la planète via un portail, Zeminn disparut laissant son frère seul.
-Tout s'est déroulé comme vous l'avez espéré. J'espère que vous êtes satisfait de mon travail, Maître.
-Nous le sommes, Ulxysseus, Nous le sommes. Répondit une voix venue de nulle part.
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Ainsi, j'ai donc fait un peu de changement :
-Beaffroy, dieu du feu, de la guerre et du meurtre, rongé par la colère et la haine, est devenu le maître des orcs et minotaures. Son esprit va corrompre petit à petit ses créatures et feront d'eux, des êtres démoniaques comme tu le souhaitais, Zahil.
-Sélissandre, déesse liée avec la technologie, va avec les gnomes faire avancer les humains vers un stade de conquêtes sans limites.
-Dragain et Kyhanteus, respectivement dieu des nains et elfes, vont faire s'effondrer, sans le vouloir, leurs créatures à cause du conservatisme et le peu d'ouverture aux nouvelles idées.
-Otema est désormais tout puissant car sa vie ne dépend plus des mortels mais des immortels, ses frères et soeurs.
Quand à Zeminn agissant avec Ulxysseus, il a vu augmenter sa puissance via le nombre de morts.
Enfin Ulxysseus est le créateur des monstres métalliques dont vous avez compris qu'il s'agissait de robots.
J'espère que cela convient à vos attentes.